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Une vingtaine de lycéens vont monter sur scène à Saint-Avold : « Avant, je craignais le regard des autres »- RL en ligne 16/05/2023

Ce mercredi 17 mai à 20 h, les lycéens de Jully, ayant opté pour l’option théâtre au baccalauréat, présenteront leur spectacle de fin d’année. Une vingtaine de jeunes monteront sur scène. Parmi eux, Louise, 17 ans, dont sept à jouer la comédie. Rencontre.

Vous êtes actuellement en terminale high bac physique-chimie-SVT au lycée Charles-Jully et avez opté pour l’option théâtre au bac. Pour vous, jouer la comédie ne date pas d’hier…

Louise DELAGOUTTE, 17 ans, de Téting-sur-Nied  : « J’ai commencé à faire du théâtre dès la 6e  au collège Alexandre-Dreux à Folschviller. Étant très timide, j’ai dû faire un gros travail sur moi et oser me lancer. Sur scène, je craignais le regard des autres, je me demandais comment m’habiller… Dès mon arrivée en seconde au lycée Jully, je me suis inscrite tout naturellement à l’atelier théâtre. J’ai tout de suite été intégrée dans cette équipe devenue mes meilleurs amis du lycée. Et notre prof, Jessica Hoarau, est toujours très bienveillante. On se retrouvait après la journée de cours pour monter et préparer notre spectacle annuel. Depuis l’an dernier, le théâtre est devenu une option au baccalauréat, une matière comme une autre à raison de trois heures par semaine. Pour moi, ce sera noté coefficient 2, comme pour les maths. Pour les futurs bacheliers, l’an prochain, ce sera coeff 4 ! »

Vous envisagez de suivre des études de médecine militaire à l’École de santé des armées à Lyon. Le théâtre aura-t-il encore une place dans votre vie d’étudiante ?

« Oui, je continuerai quoi qu’il en soit. Ces dernières années, le théâtre m’a permis d’avoir plus d’assurance et d’aisance à l’oral. De relativiser aussi pour le grand oral du bac. En juin prochain, pour l’examen, je serai face à un jury de trois personnes alors que je suis capable de monter sur scène, de passer de la comédie au tragique devant 500 personnes. Je prends beaucoup de plaisir à le faire même s’il y a toujours un peu de pression et de stress. »